APA pour le maintien à domicile d’une personne âgée

Face au sujet du Vieillissement de la population il parait important de s’interroger sur l’APA pour le maintien à domicile d’une personne âgée.

L’APA (allocation personnalisée d’autonomie) permet de contribuer aux dépenses nécessaires du maintien à domicile de la personne âgée de plus de 60 ans.

Cette allocation est validée par une équipe médico-sociale du conseil départemental incluant une visite d’évaluation au domicile, dont l’objectif est de déterminer le niveau de perte d’autonomie de la personne âgée qui demande l’aide : GIR 1 est le niveau de perte d’autonomie le plus fort et GIR 6 le plus faible, il doit être compris entre 1 et 4 pour bénéficier de l’APA.

La grille AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso Ressources) permet de déterminer le degré de perte d’autonomie d’une personne.

Heures «de convivialité» pour les personnes âgées percevant l’APA

Les personnes âgées dépendantes qui vivent à domicile et perçoivent l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), pourront bénéficier d’heures dites «de convivialité», un temps supplémentaire consacré à des activités de loisirs collectives ou individuelles : temps de discussion, jeux, lectures… (à lire dans capital).

Cela soulève quelques inquiétudes :
– que ces heures ne soient pas utilisées pour des actions de convivialité mais pour réaliser des actes de la vie quotidienne (beaucoup de plans d’aide ne permettent pas une prise en charge complète de la personne âgée)
– Le manque de ressources dans un secteur qui souffre depuis des années de problèmes de recrutement

Perte d’autonomie pour une personne âgée

La perte d’autonomie est évaluée en fonction de

  • cohérence : capacité à communiquer, converser et/ou se comporter de façon sensée
  • orientation : se repérer dans le temps, les lieux, les moments de la journée
  • toilette : autonomie à se laver
  • habillage
  • alimentation : manger les aliments préparés
  • élimination (urinaire et fécale)
  • transferts : capacité à se lever, se coucher et s’asseoir
  • déplacements à l’intérieur du domicile ou de l’établissement
  • déplacements à l’extérieur (se déplacer à partir de la porte d’entrée sans moyen de transport)
  • communication à distance avec le téléphone, une alarme…

La capacité de la personne âgée à gérer son budget, préparer ses repas, faire son ménage, prendre les transports, faire des achats, suivre un traitement, avoir des activités de loisirs sont non discriminantes mais importantes pour élaborer le plan d’aide.

Qui est concerné par le maintien à domicile ?

En France en 2015 sur 2,5 millions séniors en perte d’autonomie la mission « Vivre Chez Soi », concernant le maintien à domicile, annonce :

  • 90 % d’entre eux souhaitent rester le plus longtemps possible à leur domicile 
  • 92 % des plus de 75 ans y vivent toujours

Pour les proches et la famille, cette étude amène à réfléchir aux besoins du proche âgée et d’envisager de l’équiper de moyens de sécurité ou d’aide.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la vieillesse et nous n’avons pas tous besoin des mêmes aides au même moment.

Plusieurs millions de Français disposent d’une assurance dépendance, pour couvrir les dépenses engendrées par la perte d’autonomie. Le principe est de cotiser chaque mois pour couvrir le risque d’un handicap qui donne lieu un capital ou une rente mensuelle.

Organiser le maintien à domicile ?

Le maintien à domicile dépend de la situation de la personne s’il est possible, souhaité ou préférable par rapport à une admission en établissement (voir l’article Hébergement pour personne âgée).

Plusieurs organismes initient et coordonnent cette mise en place :

  • Les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) : organisme public ou privé, autorisé par le conseil départemental, qui intervient à domicile pour des aides aux activités courantes et ordinaires / des actions liées à la préservation de l’autonomie et au développement d’activités sociales
  • Les Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) : services médico-sociaux qui interviennent au domicile des patients sur prescription médicale et ont mission de coordination avec les autres professionnels de santé pour améliorer la prise en charge globale des patients
  • Les Services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD) : services qui assurent à la fois les missions d’un SSIAD et celles d’un SAAD, interlocuteur unique pour la mise en place des interventions et de leurs suivis

Rôle des proches dans le maintien à domicile

La maladie, l’accident de la vie peuvent induire une perte d’autonomie et dans ces situations, les proches sont les premières personnes à venir en aide à une personne âgée. Ce soutien et cet engagement est lourd à porter et l’implication des proches aidants est de plus en plus reconnue et soutenue.

Certains aidants sont salariés ou dédommagés par la personne âgée à laquelle ils apportent une aide, d’autres bénéficient de congés.

Tout dépend de l’âge, du lien familial ainsi que de la situation familiale, sociale, professionnelle de l’aidant et de la personne âgée.

Les alarme personne âgée comme aide au maintien à domicile

Certains client âgée qui sortent encore seuls choisissent de s’équiper d’une alarme autonome, le Bracelet anti chute sans abonnement, d’autres qui restent à la maison choisissent le Bracelet anti chute de maison et pour ceux qui sont déjà connecté avec une box internet, de plus en plus doublent cette surveillance avec une caméra pour senior qui permet de garder un contact visuel.

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